AAE-EnsAD
L’association des anciens élèves de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs
Marty de Montereau
marty@skymarty.fr
www.anciensartdeco.fr
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Bruno Fert
Bruno Fert cherche à révéler des problématiques politiques ou sociales en
nous les montrant sous un angle singulier. L’habitat, modeste refuge,
logement de fortune ou ruines, revient souvent dans ses séries comme «
Les tentes dans la ville » (troisième prix du World Press Photo en 2006) et
« Les Absents », son travail sur les villages palestiniens détruits en 1948
distingué par le Prix
Scam-Roger Pic 2013
et le Prix Neuflize
2016.
Son travail traite
souvent d’identité et
de son rapport avec
l’espace géographique
ou intime. L’humain y
est toujours au centre
même s’il n’apparaît
pas toujours dans ses
images.
Bruno Fert a été
Invité d’honneur de
l’édition 2020 de la
foire Photo Doc.
Louise Desnos
Finaliste du Festival
International de Mode
et de Photographie
d’Hyères en 2016, elle a
désormais rejoint le
label parisien des jeunes
talents, Poly.
Louise Desnos construit
le hasard du quotidien.
Ce hasard elle le
provoque ou elle le saisit
à « l’instant décisif ».
Elle s’intéresse
particulièrement aux
surfaces, aux matières et
aux détails. Dans son
travail, tout est
significatif et instinctif. La photographie est pour elle son moyen
d’observation, lui permettant d’exprimer ce qui ne passe pas par la parole.
Florence Joubert
Les gardiens du temps
Gardiens du temps nous raconte les liens tissés entre celles et ceux qui ont marqué le Mont Aigoual, célèbre
station météréologique des Cévennes. Tous ces témoins d’un monde en évolution, attentifs au moindre
souffle de vent et à la moindre lueur dans le ciel. Entre réalité et fiction, ses photos racontent avec
délicatesse la fragilité du rapport de l’homme et des éléments. Ce travail nous parle aussi de disparition. La
mission est terminée ; la technologie a supplanté l’observation humaine technologie a supplanté
l’observation humaine. C’est la fin d’une époque...
Julie Joubert
Mido
J’ai rencontré Ahmed en 2017 dans un centre de réinsertion pour jeunes en difficulté. Via les
réseaux sociaux, nous nous sommes retrouvés deux ans plus tard. Diminutif, surnom,
pseudonyme: MIDO est un moyen de brouiller les pistes de sa trajectoire incertaine. Se
présentant sous différentes identités au fil de ses rencontres, Ahmed se cache autant qu’il a
l’envie d’être découvert. A travers un parcours de vie chaotique ponctué d’éléments
douloureux, il survit avec le rêve de devenir modèle. Sa grande fragilité, son caractère
autodestructeur ainsi que sa capacité à se dévoiler m’ont tout de suite convaincue de la
nécessité de le suivre dans son quotidien sur une durée indéterminée.