GALERIE ART EN ACTES



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ARNO LAFONTAINE
ONE FOR ME, ONE FOR YOU




Arno est un apprenti bricoleur et un rien alchimiste, il touche à tout et s’intéresse à des mediums di érents. Il ne photographie qu’avec des appareils d’une centaine d’années “bricolés” par ses soins pour pouvoir accepter les pellicules polaroid. Il modifie ses appareils selon ses besoins et ne tient pas vraiment compte des gadgets et des évolutions modernes. “L’appareil photo est un outils, seul le cerveau doit décider de comment sera la photo, il est donc logique de modifier son outil pour obtenir le résultat souhaité ...l’inverse est un contresens.”

En utilisant une pellicule polaroid, il faut penser à tout avant d’appuyer sur le déclencheur, il n y a pas de négatif ni de possibilité de retouche... c’est une pièce unique. J’ai donc choisi un appareil qui demande du temps: la chambre photographique. Prendre une photo à la chambre, se rapproche plus, pour moi, du croquis que d’une photo classique, ce qui me va très bien en tant que peintre. Isolé sous le drap noir, je fais la mise au point à la loupe, contrôle les lumières, les flous, la composition et ensuite je peux déclencher puis ouvrir le film pour découvrir l’image définitive qui apparait comme par magie.

L’éthique de la photographie est très important pour Arno, il utilise cette technique car, entre autres, on ne peut pas faire de photo volée, on doit d’abord rencontrer les gens, partager, expliquer puis enfin poser. C’est un long procèdé mais juste.

C’est donc avec Dolores, une chambre photographique grand format des années 30 modifée, qu’il voyage, échange et partage à travers le monde.

ONE FOR ME, ...LE LEITMOTIV DE CE PROJET

Lorsque j’ai observé, durant un voyage en Anapurna au Népal, la réaction des personnes à qui je venais de donner un polaroid et qui se découvraient pour la première fois en photo, l’idée a germée ...de concevoir un appareil à développement instantané de qualité, pour pouvoir à la fois offrir et rapporter des clichés. Je prends toujours deux clichés à la suite, c’est le premier que je donne toujours et je garde le deuxième, c’est une loi inaliénable, car j’aime l’idée de partir loin et longtemps, avec mon appareil de plus de 10 kg pour aller offrir leur première photo à certaines personnes rencontrées sur ma route.