GALERIE DU JOUR AGNÈS B.
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Camille Millerand
Bled Runner
C’était en 2011, j’atterrissais pour la première fois à Alger. J’allais y retourner une
quinzaine de fois. J’aime l’Algérie, ses gens, ses paysages, ses bruits, son auto-dérision.
En 2014, j’ai couvert pour El Watan l’élection présidentielle de près, loin d’imaginer que
ce serait le dernier mandat de Boute Flika. Il n’y a pas eu que des séjours à Alger, j’ai
également traversé le pays d’est en ouest, grâce à la nouvelle autoroute. Alger reste ma
base, et notamment le quartier Bologhine.
Avec Leila Beratto, mon amie journaliste, nous rencontrons Fabrice, camerounais installé en Algérie depuis 10 ans. Nous découvrons « Derwisha », sa maison. Bâtisse de deux étages sans toit, située à 30 km de la capitale où vivent une trentaine « d’aventuriers ». Ils sont camerounais et ivoiriens pour la plupart, en route vers l’Europe. Nous documentons la question migratoire vue de « Derwisha » pendant 5 ans, jusqu’à la réalisation d’un lm de 40 minutes, sorti en septembre 2018.
Bled Runner s’articule autour des habitants de « Derwisha » et des réalités algériennes inhérentes au logement, au travail, aux loisirs, saisies dans plusieurs quartiers populaires, comme Climat de France, Diar El Kef, Sidi Abdallah et Ali Mendjeli. Ici, le peuple se ‘‘débrouille’’ entre métiers informels, commerces de proximité et petits larcins, comme à «Derwisha».
CAMILLE MILLERAND
Avec Leila Beratto, mon amie journaliste, nous rencontrons Fabrice, camerounais installé en Algérie depuis 10 ans. Nous découvrons « Derwisha », sa maison. Bâtisse de deux étages sans toit, située à 30 km de la capitale où vivent une trentaine « d’aventuriers ». Ils sont camerounais et ivoiriens pour la plupart, en route vers l’Europe. Nous documentons la question migratoire vue de « Derwisha » pendant 5 ans, jusqu’à la réalisation d’un lm de 40 minutes, sorti en septembre 2018.
Bled Runner s’articule autour des habitants de « Derwisha » et des réalités algériennes inhérentes au logement, au travail, aux loisirs, saisies dans plusieurs quartiers populaires, comme Climat de France, Diar El Kef, Sidi Abdallah et Ali Mendjeli. Ici, le peuple se ‘‘débrouille’’ entre métiers informels, commerces de proximité et petits larcins, comme à «Derwisha».
CAMILLE MILLERAND