Galerie In)(Between




39 rue chapon 75003 Paris
info@inbetweengallery.com
inbetweengallery.com


︎






Junku Nishimura
UNLIKE MEMORIES





Sous le titre de “Unlike memories”, les photographies présentées de Junku Nishimura exposent l’intimité des profondeurs et la résonance de l’expansion urbaine sur le Japon et sa population. Une capture d’un Japon généralement non visible et caché et qui, contrairement aux souvenirs, ne s’éteint pas graduellement avec le temps. On parle de Junku Nishimura comme d’un photographe humaniste.

JUNKU NISHIMURA. Né en 1967 dans un village minier de la région de Yamaguchi à l’ouest du Japon, il a étudié les relations latino-américaines à Kyoto et a travaillé en tant qu’ouvrier du bâtiment puis est devenu expert en ciment sur des chantiers de tunnels à travers le pays où il commença à photographier les sites sur lesquels il intervenait. Après y avoir travaillé pendant 18 ans, il quitte son emploi et se lance dans la photographie de manière professionnelle tout en voyageant à travers le monde.

Il travaille actuellement en tant que photographe freelance et récolte les images sur l’expansion urbaine du Japon et son influence sur les habitants.



Carole Bellaïche.
25, boulevard Beaumarchais



J’y pense tous les jours, j’y pense comme à un être humain, comme à un personnage principal de notre histoire familiale, nous étions cinq mais en fait nous étions six... J’y pense comme si on l’avait quitté hier, on est partis de là-bas en été 1990.
C’était Beaumarchais, l'appartement où j’ai grandi, où nous avons vécu en famille, mes parents mes soeurs et moi, comme dans une grande maison familiale. C’était notre fief, Beaumarchais comme on l’appelle toujours, merveille dénichée par ma mère dans un échange à trois dans les années 60, au cinquième étage d’un immeuble massif du boulevard, un paquebot.
Inondé de lumière, aucune fenêtre au Nord, des levers et couchers de soleil en été interminables, et une vue sur tous les côtés de Paris. C’est là que j’ai appris la lumière, le contre-jour, les perspectives, la mise en scène de mes modèles, et où j’ai aussi appris cet amour des maisons, des lieux, qui deviennent des décors, comme s’ils appartenaient plus à un monde de fiction qu’au réel.
…Et nous l’avons quitté. Il a fallu vider les grandes pièces, surtout les grands placards où s’entassaient "Le Monde" de notre père depuis notre arrivée en 1965, les tissus, coupons, draps, nappes et rideaux, dans les grands placards du couloir de la cuisine, les objets, tableaux, meubles et collections de ma mère. Petit à petit, l’appartement s’est démembré, n’a plus existé. Et je n’ai rien oublié...

Carole Bellaïche
contact vente
galeriexii.com/carole-bellaiche

Un livre à venir aux éditions Revelatœr