GALERIE INTERVALLE



Yan Di Meglio

Tél. +33 (0)6 07 25 62 76
12 rue Jouye-Rouve 75020
Paris www.galerie-intervalle.com


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Charles Petit

LA RUE DU DÉPART





J’ai pris cette photographie en Juillet 1979. J’avais donc 21 ans. Quand je regarde la planche contact, je retrouve l’itinéraire; je descends la rue du Maine, la rue du départ, arrivé à l’angle du Bd Montparnasse, je vais déclencher mon Nikon F, deux fois en tra- versant, puis je vais descendre la rue de Rennes. Un itinéraire habituel alors que j’habitais dans le 14ème. J’ai découvert cette image récemment, noyée dans des planches contacts, je n’en avais aucun souvenir. Par contre je sais pourquoi j’ai appuyé sur le déclencheur à ce moment précis, j’avais une fascination pour les landaus, dont je n’avais pas réalisé à cette époque qu’ils allaient progressivement disparaître des rues pari- siennes. Le cinéma le Bretagne que l’on aperçoit en arrière plan, existe toujours.



Elena Chernyshova





François Demay

PARTIE DE CAMPAGNE



Nous sommes dans les années 1935-38. Découvrant avec ses amis sportifs les plaisirs des premiers congés payés, mon grand-père, ouvrier passionné de photographie, quitte avec bonheur pour quelques temps la région parisienne à la rencontre de la nature et des grands espaces.

L’engouement pour le ski de loisirs grandit dans les années 1930 et les premières sections se développent au sein de la “ Fédération Sportive et Gymnique du Travail ” (FSGT). Les sports d’hiver sont désormais à la portée des ouvriers parisiens. Ils feront partie de ceux-là, dès 1937, pour apprivoiser la glisse sur les pentes enneigées dans la région de Chamonix. Les grandes étendues de neiges face au Mont Blanc s’offraient à eux. Ce cliché a été pris sur une crête au dessus des Carroz d’Araches en Haute-Savoie.

François Demay, petit- fils de France Demay



Joakim Kocjancic
ST. ERIKSGATAN


Le photographe Joakim Kocjancic, né à Milan en 1975, a étudié aux Académies des Beaux Arts de Florence et de Carrare, il est diplômé du London Collège of communication en photojournalisme. Après avoir vécu et travaillé aux quatre coins de l’Europe, Joakim revient s’installer en Suède, son deuxième pays avec l’Italie. Il remporte en Suède le prix du meilleur photographe en noir et blanc en 2010.

Joakim Kocjancic partage son laboratoire avec Anders Petersen pour qui il a tiré la série argentique “Soho”, exposée à Paris Photo en 2012. En 2014, il publie son premier livre “Paradise Stockholm chez Gösta Flemming/ Journal. Joakim Kocjancic est membre du collectif Link Image.