Le Kushti est la forme traditionnelle de la lutte indienne, pratiquée dans un type de gymnase appelé Akhara. Vêtus seulement d’un pagne bien ajusté «Langot», des lutteurs ou «Pelwhans» s’entraînent dans une fosse remplie de terre; de l’argile souvent mélangée avec du sel, du citron et du ghee (beurre clari é). La règle pour gagner est simple. Les deux épaules doivent toucher sol. Les rituels religieux de préparation sont aussi importants que la lutte elle-même. À l’intérieur et autour de l’arène, la statue du dieu-singe Hanuman est l’objet de litanies et de prières quotidiennes. Le Kushti c’est aussi et surtout un mode de vie qui perpétue une tradition où chaque combat est une quête spirituelle et qui exige une discipline rigoureuse comme dans tous les arts martiaux. Pendant de longues périodes (entre 6 et 12 mois), les lutteurs en formation se consacrent corps et âme au Kushti dans une existence spartiate.

C’est à l’occasion des élections présidentielles de 2006, les premières depuis 1960, que Colin a fait son premier travail au Congo. C’est durant ce voyage qu’il est tombé par hasard un soir sur un spectacle de catch. Il en est reparti intrigué et presque déjà conquis. Un an plus tard, il décidait de se mettre sérieusement sur cette histoire.

A Kinshasa, les gens se passionnent pour le catch depuis les années 60/70. L’imagination sans bornes des Kinois a transformé ce sport de technique et de lutte en un combat de féticheurs. Les gris-gris deviennent essentiels pour vaincre un adversaire... Rien n’est trop pour impressionner public et adversaires.

Portrait extrait de la série sur les catcheurs congolais réalisé entre 2007 et 2010 à Kinshasa. Guerrier appelé Six couleurs pose dans son costume de scène avec ses attributs de combat.

Cristina a 28 ans, elle est diplômée d’un Master of Art en photojournalisme de l’Université de Barcelone. Elle a d’abord travaillé au Diario de Sevilla, un journal local avant de devenir free lance en 2013. Elle a depuis parcouru le monde, traquant les petites histoires qui racontent notre société.

Jordi, quant à lui a 35 ans et obtient le même diplôme que Cristina. Après quelques années comme assistant de mode pour de grands noms puis photographe au Périodico de Catalunya, il devient free lance en 2013. Il s’intéresse particulièrement aux traditions et religions et documente la manière dont elles impactent notre société.

Jeremy Bernard est aujourd’hui l’un des regards les plus recherchés dans le monde glissant et souvent casse-gueule de la photo de ski.
La beauté de cette image est toute aussi impressionnante que son histoire. Ce lac gelé se situe au fond du cratère du volcan Paektu à la frontière entre la Chine et la Corée du Nord. Pour être plus précis la frontière visible sur cette photo scinde le lac en deux. Pour les Chinois, le volcan Paektu est la première base de « Cat skiing » du pays où les skieurs sont acheminés au sommet du volcan par des dameuses. Pour les Nord Coréens, c’est une montagne sacrée. La légende dit même que l’emblématique suprême leader Kim Jong-il y est né sous un double arc-en-ciel.

1963, MOHAMED ALI, ENCORE CASSIUS CLAY À L’ENTRAINEMENT À LONDRES AVANT UN MATCH CONTRE HENRI COOPER.

Après cinq ans dans l’armée et une honnête carrière en athlétisme (demi-fond) ce natif du Hampshire, au sud de l’Angleterre, devient coach. Il utilise alors la photographie, son autre passion, pour son travail d’entraineur. Il utilise les images qu’il fait de ses athlètes pour recti er une position, ou analyser une foulée. C’est un peu plus tard qu’il prend son destin en mains et décide que ce qui était un moyen deviendra une n. Il se lance comme photographe en restant sur son thème de prédilection et publie sa première photo en 1957, il a 28 ans.

Suivront des collaborations pour, The observer, Sports Illustrated, Time, The Evening Standard ... Il occupera la position de chef de le d’une nouvelle vague.