GALERIE JEAN-DENIS WALTER


Jean-Denis Walter

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LISA HABERER,  JOAO LUIZ BULCAO



Les photographies exposées racontent la rencontre d’enfants et d’ados avec le sport. Elles expriment, ce qu’il constitue pour eux. Une source de plaisir, d’accomplissement, de développement de l’estime de soi et parfois même un espoir en une vie meilleure. En cela il les transforme, il les change, tant les émotions vécues et surtout partagées y sont intenses. Que l’on soit un enfant de Rio qui joue dans une Favela ou un enfant de Neuilly qui pratique dans le bois de Boulogne. Une fois le ballon en jeu, ils vivent le truc et oublient le reste.

Le sport transforme les vies et ça se passe partout pareil.
 
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Elisa Haberer grandit à Chalon sur Saône, berceau de la photographie et tous les dimanches, quand il pleut, elle va passer un moment au musée Nicéphore Niepce avec ses parents. Sa vocation est née. En 2008, avant les JO de Pékin, elle entreprend un grand reportage sur le sport chinois, elle y raconte un pays à travers le sport ordinaire et les écoles de champions.

Joao Luiz Bulcao a vécu sa jeunesse au Brésil. Il est entré en photojournalisme par le biais du magazine Manchete, qu’il dévorait ado. C’est là qu’il a débuté avant d’intégrer l’agence Gamma. Free lance aujourd’hui, Bulcao vit à Paris et continue de raconter des histoires.



ALAIN SCHROEDER, CHIARA DAZI



Depuis dix ans Alain Schroeder vit une vie nomade. Il parcourt le monde avec son épouse et s’arrête quelques semaines ou quelques mois quand il tombe sur une histoire qui l’inspire. En 2017, il a découvert ces courses hippiques de Sumbawa en Indonésie qui se caractérisent par le fait que les jockeys y sont des adolescents.

Sa longue immersion lui a permis de traiter le sujet dans sa globalité, d’éclairer la manière dont cette tradition sportive interfère dans une communauté, comment il la soude et l’ancre dans son histoire.

Chiara Dazi voulait raconter la nouvelle Allemagne, côté est, raconter ce qui avait changé. Et quand ça ne rigole pas, ces deux fans qui n’ont jamais connu les heures glorieuses de leur club fétiche à l’époque de la RDA, vivent une émotion négative intense, mais une émotion qu’ils partagent et qui les rapproche.

Bill Shankly, coach historique des Reds de Liverpool disait : « Le foot n’est pas une question de vie ou de mort, c’est beaucoup plus important que ça »