
Ces quatre journées passées au sein de l’atelier PhotoBiographique ont représenté pour moi une expérience à la fois unique et profondément transformatrice. Elles m'ont offert un espace rare pour explorer mon histoire familiale et affiner les contours de mon parcours photographique.
Portée par l’écoute bienveillante de Christine et Valentin, je me suis toujours sentie accompagnée, soutenue et en confiance durant ces journées d’échanges intenses. La précision et la justesse de leurs retours, tant sur mes textes que sur les images partagées, m’ont permis de faire émerger des émotions longtemps enfouies — ou niées — et de clarifier mes intentions artistiques pour mettre en place une série cohérente, en accord avec ma pensée et mes sentiments. Les exercices avec les autres participant·e·s ont aussi contribué à établir une atmosphère de proximité et d’entente immédiate. Grâce à ces échanges nourrissants, je peux désormais orienter plus clairement le travail en cours, centré sur une histoire familiale bouleversée et sur la place que j’y occupe.
Portée par l’écoute bienveillante de Christine et Valentin, je me suis toujours sentie accompagnée, soutenue et en confiance durant ces journées d’échanges intenses. La précision et la justesse de leurs retours, tant sur mes textes que sur les images partagées, m’ont permis de faire émerger des émotions longtemps enfouies — ou niées — et de clarifier mes intentions artistiques pour mettre en place une série cohérente, en accord avec ma pensée et mes sentiments. Les exercices avec les autres participant·e·s ont aussi contribué à établir une atmosphère de proximité et d’entente immédiate. Grâce à ces échanges nourrissants, je peux désormais orienter plus clairement le travail en cours, centré sur une histoire familiale bouleversée et sur la place que j’y occupe.
En plongeant dans le passé de mes parents — notamment à travers les lettres écrites par mon père à ses parents et sa sœur au début des années 1960, et retrouvées dans une boîte après sa mort il y a dix ans ; en écoutant aujourd’hui ma mère âgée me confier des fragments de sa vie marquée par l’absence et les drames de ses parents, et en la photographiant bien en vie maintenant, alors que le temps lui est compté ; en tentant de recueillir la perception du vécu de ma sœur sur le chaos familial — je revisite ma lecture de ce passé et construis peu à peu une vision personnelle.
En créant mes propres images, mêlées à d’autres d’archives, je mets finalement à distance toute mémoire douloureuse et m’autorise à me projeter, enfin, vers un autre avenir photographique.
Tout cela n’aurait pas été possible sans la puissance révélatrice de cet atelier de grande qualité.
Hélène Caux
En créant mes propres images, mêlées à d’autres d’archives, je mets finalement à distance toute mémoire douloureuse et m’autorise à me projeter, enfin, vers un autre avenir photographique.
Tout cela n’aurait pas été possible sans la puissance révélatrice de cet atelier de grande qualité.
Hélène Caux
