Il n’y a probablement pas de hasard dans les évènements qui se présentent à nous, dans ces moments où l’on ressent le besoin de quelque chose que l’on ne sait encore nommer.

Lorsque j’ai reçu l’information sur l’atelier photobiographique de PhotoDoc, j’étais dans cette quête, je travaillais depuis deux ans sur un projet personnel, aux ramifications tentaculaires dans lesquelles je me perdais. Je le quittais et y revenais sans parvenir à dégager une orientation qui m’aurait permis d’y voir plus clair.
Christine et Valentin m’ont aidée à poser les fondations à partir desquelles explorer le récit familial, d’en aborder les aspects intimes et douloureux, de ramener à la lumière les zones d’ombre en faisant une place à mes invisibles et à leur violence silencieuse.

À travers ce processus, les mots et les images ont pu entrer en résonnance avec mon ressenti intérieur, et de là s’est dégagée une orientation, un ancrage, je dirais autant psychologique que physique, pour continuer à explorer cette histoire familiale.

Jeannine Bennecib