STARDUST GALLERY
Alexandre Stanisavljevictél
Jean-Emmanuel Vernay
19 rue Notre Dame de Nazareth 75003 Paris
Tél. 06 30 72 86 16
alex.stanis@yahoo.fr
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Pierre Benain
Les Sex Pistols
En 1976, il programme les Sex Pistols à l’occasion de la réouverture du club Le Châlet du Lac, dans le bois de Vincennes.
A 17 ans, il commence à écrire et à publier des photos dans Rock & Folk. Il organise en 1973, avec deux amis, pour le compte de Frédéric Mitterand, un festival de lms rock : “Rock Show”. Fréquentant assidument Londres, Il découvre la boutique de Malcom Mclaren et Vivienne Westwood, qui deviendra “SEX” puis “ Seditionaries ”, et enfin “ World’s End ” : temple de la mode Pirate post punk.
En 1976, il programme les Sex Pistols à l’occasion de la réouverture du club Le Châlet du Lac, dans le bois de Vincennes. Peu de temps après la séparation des Sex Pistols en avril 1978, Jean-François Bizot le sollicite pour écrire un portrait de Johnny Rotten pour l’Almanach Actuel. Deux des photos de Sid Vicious tenant un couteau sous la gorge de Nancy Spungen deviennent un scoop mondial lorsque Nancy est découverte morte poi- gnardée, le 12 octobre 1978, dans la chambre qu’elle partageait avec Sid, à l’hôtel Chelsea, à New York. Par la suite il devient directeur artistique des Bains-Douches, où il programme de nombreux groupes, puis du Palace ; il fera venir PIL, nouveau groupe de Johnny Rotten redevenu John Lydon, sur la scène de ce haut- lieu des nuits parisiennes, pour un unique concert.
Au début des années 80, Pierre Benain se tourne vers la mode et le design. Il se consacre aujourd’hui à l’architecture d’intérieur. Toutes les photos ont été prises avec un Olympus OM1 muni d’un 35 mm, un 50 mm et un 85 mm Zuiko, et un Minox 35 El sur pellicule 35 mm Kodak Tri-X.
LA GALERIE STARDUST. “Née de notre passion pour la musique et pour la photographie, La Galerie Stardust dédie son espace à l’iconographie musicale (avec une très forte propension pour le rock). Nous y présentons le travail de photographes d’envergure internationale tels Masayoshi Sukita ou Donald Silverstein mais aussi nos coups de cœur pour des talents moins connus tels Sue Rynski, Pierre Benain, Rico D’Rozario...
Nos photographies sont tirées en petite série avec un soin particulier apporté au tirage, argentique sur papier baryté d’après les négatifs originaux quand ceux-ci sont exploitables, ou numérisés et retravaillés au plus proche des intentions du photographe quand les négatifs sont abîmés.”
Alexandre Stanisavljevic
Carole Bellaïche.
25, boulevard Beaumarchais
J’y pense tous les jours, j’y pense comme à un être humain, comme à un personnage principal de notre histoire familiale, nous étions cinq mais en fait nous étions six... J’y pense comme si on l’avait quitté hier, on est partis de là-bas en été 1990.
C’était Beaumarchais, l'appartement où j’ai grandi, où nous avons vécu en famille, mes parents mes soeurs et moi, comme dans une grande maison familiale. C’était notre fief, Beaumarchais comme on l’appelle toujours, merveille dénichée par ma mère dans un échange à trois dans les années 60, au cinquième étage d’un immeuble massif du boulevard, un paquebot.
Inondé de lumière, aucune fenêtre au Nord, des levers et couchers de soleil en été interminables, et une vue sur tous les côtés de Paris. C’est là que j’ai appris la lumière, le contre-jour, les perspectives, la mise en scène de mes modèles, et où j’ai aussi appris cet amour des maisons, des lieux, qui deviennent des décors, comme s’ils appartenaient plus à un monde de fiction qu’au réel.
…Et nous l’avons quitté. Il a fallu vider les grandes pièces, surtout les grands placards où s’entassaient "Le Monde" de notre père depuis notre arrivée en 1965, les tissus, coupons, draps, nappes et rideaux, dans les grands placards du couloir de la cuisine, les objets, tableaux, meubles et collections de ma mère. Petit à petit, l’appartement s’est démembré, n’a plus existé. Et je n’ai rien oublié...
C’était Beaumarchais, l'appartement où j’ai grandi, où nous avons vécu en famille, mes parents mes soeurs et moi, comme dans une grande maison familiale. C’était notre fief, Beaumarchais comme on l’appelle toujours, merveille dénichée par ma mère dans un échange à trois dans les années 60, au cinquième étage d’un immeuble massif du boulevard, un paquebot.
Inondé de lumière, aucune fenêtre au Nord, des levers et couchers de soleil en été interminables, et une vue sur tous les côtés de Paris. C’est là que j’ai appris la lumière, le contre-jour, les perspectives, la mise en scène de mes modèles, et où j’ai aussi appris cet amour des maisons, des lieux, qui deviennent des décors, comme s’ils appartenaient plus à un monde de fiction qu’au réel.
…Et nous l’avons quitté. Il a fallu vider les grandes pièces, surtout les grands placards où s’entassaient "Le Monde" de notre père depuis notre arrivée en 1965, les tissus, coupons, draps, nappes et rideaux, dans les grands placards du couloir de la cuisine, les objets, tableaux, meubles et collections de ma mère. Petit à petit, l’appartement s’est démembré, n’a plus existé. Et je n’ai rien oublié...
Carole Bellaïche
contact vente
galeriexii.com/carole-bellaiche
Un livre à venir aux éditions Revelatœr