STUDIO HANS LUCAS


Wilfrid Estève

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www.hanslucas.com



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ANDREA MANTAVONI


Depuis le début de l’année 2017, la forêt millénaire de Bialowieza est le théâtre du plus important con it environnemental en Europe. Des lieux protégés par la loi polonaise, par l’Unesco depuis 1979, comme réserve de biosphère et patrimoine mondial, et par la législation européenne, en tant que site Natura 2000, sont menacés de destruction.

Le ministère de l’environnement polonais y mène une campagne de déforestation massive prétextant l’explosion du scolyte de l’épicéa et ces possibles ravages sur une grande partie du territoire... Le bois terminant commercialisé en planches sur le marché européen.

ANITA POUCHARD SERRA

Le travail d’Anita tourne autour des notions de territoire, d’identité, de migrations et des résistances populaires, en mettant en avant la force humaine face à l’adversité. Ses sujets sont à la fois en lien avec les questions de société actuelle mais aussi d’une manière ou d’une autre son parcours personnel. Elle affectionne le temps long et l’immersion, préférant ce qu’elle vit à ce qu’elle voit. Sa pratique est résolument transdisciplinaire et chaque projet est un nouveau laboratoire de recherche sur la photographie documentaire et ses mécanismes de diffusion, de l’installation au livre.

ARIÉ BOTBOL

Ce que j’aime par-dessus tout, c’est me laisser surprendre par la beauté des personnes que je croise. Des hommes et des femmes qui ne se connaissent pas mais qui sont liés par l’esthétique de leur solitude. Cette intimité nous relie tous à travers l’espace et le temps. Un moment d’introspection, d’espoir ou d’insouciance dont il se dégage parfois une douce mélancolie, mais rarement de la tristesse.

CAMILLE DELBOS

Sans projet, sans plan de route, sans date de retour, Camille met cap vers l’Est et chemine deux ans durant jusque dans les coins les plus reculés d’Asie dont des territoires inattendus comme le Pakistan qu’il explore pendant 6 mois.
Le minimalisme, l’écologie et la frugalité sont partie intégrante de son identité. Il choisit donc d’emprunter la voie simple, celle de l’aventure spirituelle et minimale, pour retrouver une liberté oubliée, pour expérimenter la dépendance à la nature, à l’autre, et à soi-même.

CHRISTOHE JACROT

Au nord du cercle Arctique, voulue par Staline et construite par des milliers de prisonniers, cette ville est une des plus froides, une des plus inhospitalières, et une des plus polluées du monde. La température moyenne annuelle est de -10 degrés. Une ville irréelle, soviétique, fascinante, interdite aux étrangers, qui n’est reliée que par avion. Mon vol a eu 3 jours de retard, puis après 2 jours à travailler sous une tempête dantesque avec des vents de plus 100 kilomètres heure, je tombais malade, et nis mes 9 jours autorisés au lit dans mon hôtel surchauffé à presque 30 degrés.

DOMINIQUE SECHER

Depuis une dizaine d’années, à force de patience et de discrétion, je suis parvenu à me faire accepter et à pénétrer l’intimité de la Grande Famille du Cirque. Pour les artistes, l’attente a ainsi les traits de la gravité, du recueillement, d’un enjeu spirituel. Leur existence se joue dans l’instant. Chaque image est comme une initiation, un peu semblable à celle qu’il faut subir pour approcher le milieu circassien. Ces images re ètent toute l’humilité de ces hommes et de ces femmes avant l’entrée en piste.

FABIEN DUPOUX

Alors que la Chine annonce son projet de « nouvelle route de la soie » à l’échéance de 2049, il devient nécessaire de se poser la question de savoir si tous les travailleurs béné cient des tra cs commerciaux colossaux auxquels bien souvent ils participent.
En Inde, au Mexique, en Bolivie ou en Indonésie, dans une mine de charbon, une carrière de granit, une sidérurgie, une décharge publique, en haute mer sur une barque de pêcheur ou au fond d’une mine de Zinc, je me suis intéressé aux hommes.

JEAN MARC BALSIÈRE

Jean-Marc livre une étude -toujours en cours- à travers les océans qui aborde les liens entre l’homme et l’animal. L’économie maritime représente une menace pour l’écosystème marin. Les bateaux continuent à être le moyen idéal pour de nombreuses espèces de se déplacer et proliférer. C’est ainsi que l’une des méduses appelée Cténophore, en provenance des côtes nord-américaines, fut introduite en mer noire. L’espèce est arrivée dans les eaux de Ballast et s’est rapidement installée dans les eaux riches de la mer noire entrainant l’effondrement des stocks de poissons. La pêche à l’anchois a pratiquement disparu.

JERÔME LORIEAU

Chacune des séries constituant ce projet documentent un environnement porteur des multiples aspects sociaux de la culture anglaise et confrontent les différences sociologiques d’un pays, à la fois, communautariste, individualiste, extravagant, progressiste et traditionnel, soit les particularités culturelles d’une population encore très attachée à l’origine de sa classe sociale.

Ce projet m’a permis de comprendre les paradoxes de l’Angleterre, pays moderne et ouvert mais à la fois intimement ancré dans ses traditions et son histoire.


JULIEN HAZEMANN

Le réchauffement climatique faisant fondre les glaciers de l’Himalaya, les crues des euves balaient tout sur leur passage. D’autant plus qu’entre l’Himalaya et le Bangladesh, il y a l’Inde et les barrages qu’elle construit pour détourner l’eau ou la déverser complètement polluée.

40% des rivières du Bangladesh seraient déjà mortes. Quand aux côtes, l’Océan les grignote et les empoisonne au sel. Ceux qui ont un peu d’argent prennent le chemin des villes, notamment de Dhaka la capitale.


LAURENCE KOURCIA
Langueur d’Essaouira, 2018

Un dimanche d’automne, une brume de chaleur s’étale sur la ville en proie à la langueur, l’agitation ralentie de la Médina n’atteint pas les rives du port où se croisent les mélancolies... Extrait de l’étude Au bord de l’eau, pour une photographie documentaire poétique.

MANON RIFF-SBRUGNERA

S’échapper, pour se confronter à soi-même, hors des rôles qui nous sont attribués. Ce road trip dans les grands espaces américains est une introspection personnelle au l des kilomètres. La photographie me permet d’affronter une mémoire qui me fait défaut, comme pour vaincre la peur de ne pas me rappeler.

Photo extraite d’une série réalisée lors d’un voyage au Etats-Unis, en janvier 2017.

MATHIEU RICHER

D’Haïti aux îles Célèbes, de la Semaine Sainte en Andalousie aux festivals païens de Stonehenge, cette nouvelle série de Mathieu Richer entend immortaliser des gens aux pratiques religieuses diverses mais qui se retrouvent tous face à ce grand « Autre » qui donne à chacun un sens à sa vie et à sa mort. Ce travail souhaite documenter la diversité du fait religieux à travers notre planète, et en montrer son universalité. Il y est mis en avant son influence sur la construction de nos croyances et traditions, et le riche éventail culturel et artistique qui lui est associé.

NADINE JESTIN

Mon travail documente les histoires singulières de celles et ceux qui, face à une difficulté sociale, face au doute qui caractérise l’humain, trouvent au quotidien ce qu’il faut d’humanité, d’espoir et de résilience pour avancer.

PASCAL SONNET

Depuis 35 ans, cette salle est un havre pour les jeunes boxeurs du Bronx. De nombreux vainqueurs du Golden Glove y ont été formés. Amateurs et professionnels, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, s’y entraînent tous les jours de la semaine.

SAMUEL LEBON

«Le père, le fils, et le Saint Esprit de William Eggleston»
Amsterdam, Pays-Bas, avril 2017


Ce qui ressemble à un autoportrait est en fait une double exposition. Je n’en fais jamais, et ce jour-là, j’ai demandé à mon fils quelle était sa photo préférée de la série “Los Alamos”. J’ai superposé au cliché d’Eggleston une photo de Jacob jouant avec mon appareil numérique. Un accident, comme toutes les photos réussies. J’avais pensé envoyer un tirage à ce bon vieux Bill avant qu’il meure, mais nalement je préfère laisser cette photographie vivre sa vie comme elle l’entend.

SIDNEY LÉA LE BOUR

Keep on cruising, Suède — 07/2017


Le Raggare est un mouvement culturel qui se développe rapidement en Suède, dont les adeptes sont réputés pour leurs amours des voitures américaines et de la culture pop des années 50/60. En hiver, les suédois réparent et rénovent ces voitures en famille dans leurs garages ou dans leurs granges. Et, en été, des rassemblements sont organisés aux quatre coins du pays pour qu’ils puissent parader en ville. Dans le milieu, on dit « cruiser ». Cela consiste à rouler au pas avec des lles, des bières dans une voiture rétro.


VASSILI FEODORFF

Tous les ans depuis 30 ans, le 15 Août est l’occasion pour l’Eglise catholique du Cameroun d’af rmer l’installation de la foi dans le territoire de Batouri en organisant un pèlerinage diocésain au rocher de Bougogo.
Le diocèse de Batouri est crée en 1994. En 2016, on compte 14 paroisses, la population est estimée à 205 248 habitants, dont 45 497 catholiques encadrés par 32 prêtres.

Ce pèlerinage permet d’ancrer la foi localement mais aussi de réunir tout le diocèse autour de l’Église catholique de Batouri, qui reste minoritaire par rapport aux temple protestants et aux musulmans.