STUDIO HANS LUCAS


Wilfrid Estève

wilfridesteve@gmail.com
www.hanslucas.com



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Cédric Calandraud, Margueritte Bornhauser,Pascal Hausherr, Françoise Lambert, Lucile Boiron



Studio de production dédié aux nouvelles écritures et à la transmission, Hans Lucas réunit une somme d’individualités autour d’un même médium : la photographie. Au sein de la plateforme collaborative et de diffusion, les différentes approches – journalistiques, documentaires, plasticiennes – convergent pour livrer une vision à facettes multiples de la société et se nourrir les unes les autres.

Le studio souhaite aller par-delà les images et les mots pour rappeler que la création sait être aussi un lieu de résistance. A sa manière, chacun interroge l’humain a fin de mieux le comprendre. Au fil des réalisations des membres, se dessine un monde à la fois fragmentaire et pluraliste, qui laisse entrevoir celui de demain.


CÉDRIC CALANDRAUD

«J’ai pris ces images durant mon adolescence dans le village où j’ai grandi. A l’époque, je prenais beaucoup de photos à l’appareil jetable, que j’utilisais plus comme un jouet que comme un outil photographique. Quand je les ai découvertes à nouveau, j’ai décidé de me les réapproprier pour raconter cette histoire telle que je m’en souvenais. Puis, au fil de mes retours, de nouvelles photographies sont venues s’ajouter à la série. En les mélangeant aux anciennes j’ai voulu questionner la part d’oubli toujours présente avec la photo de famille. »

MARGUERITTE BORNHAUSER

L’apparence d’un décor, monde halluciné. Plastic Colors tente de vous mener dans un monde où les décors, les faux semblant et les simulacres se rejoignent. Série réalisée en 2014 entre la France et l’Allemagne.

PASCAL HAUSHERR et FRANÇOISE LAMBERT

Cette série présente la forme d’un slogan photographique. Si l’écriture nourrit les images, elle oriente et elle affirme. Elle s’inscrit contre la polysémie de l’image. Le regardeur peut cependant déconstruire et reconstruire l’ensemble à sa guise pour faire surgir d’autres “vérités ”. L’équivoque subsiste.

LUCILE BOIRON

Cette série est née en mars 2016, lorsque Lucile, jeune photographe diplômée de l’ENS Louis-Lumière commence à fréquenter les campe- ments de réfugiés à Paris. Au fil des rencontres, des échanges, né la volonté d’apporter un autre regard. Alors, elle les a vu pour ce qu’ils sont, de jeunes aventuriers chassant leur horizon.



Plume Heters Tannenbaum, Patrick Cockpit, Pierre Faure



PLUME HETERS TANNENBAUM

Ce travail explore des comportements inspirés de performances venues
de la pornographie, mais où il est nalement question d’individualismes et de solitudes contemporaines.

PATRICK COCKPIT

Aller en Corée du Nord ? Rien de plus facile. Plusieurs agences proposent un voyage all inclusive permettant de découvri les richesses et beautés méconnues d’un pays en pleine mutation...

PIERRE FAURE

Le Refuge a été le plus grand centre d’hébergement d’urgence de France, il accueillait uniquement les hommes majeurs démunis. La série a été réalisée pendant l’année qui a précédé sa fermeture en janvier 2014.


Sidney Lea Le Bour, Alexis Vettoretti, Alexis Goudeau

SIDNEY LEA LE BOUR

De l’or noir jusqu’au cou, les clients de “ Miracle Health Center ” barbotent. Aux oubliettes l’arthrite et les rhumatismes. Dix minutes par jour, ce bain les guérirait de tous leurs maux.

ALEXIS VETTORETTI
Roumanie, la Vallée du Jiu. Ils ne sont plus qu’une poignée à descendre au fond chaque jour. La mine fermera dé nitivement en 2018, tel est le voeu de la commission européenne.

ALEXIS GOUDEAU
Djati MELAN, champion du monde de grappling No Gi 2016, avant d’entrer dans l’octogone et décrocher la ceinture des -84kg de l’OFC (Octogone Fighting Club).
Manage, Belgique, 2016

Rebecca Topakian, Andrea Montavoni, Cecile Henryon

REBECCA TOPAKIAN

Ce projet a commencé en février 2017. À la recherche de mon identité arménienne, déniée par un grand-père arrivé d’Istanbul refusant de transmettre l’histoire familiale, il s’agit d’une enquête poétique et identitaire dans les paysages et les corps de l’Arménie.

ANDREA MONTAVONI

Gisela a 8 ans. Elle vit dans la décharge de la ville de Oaxaca, “la Colonia Vicente Guerrero”. Entre pauvreté et insécurité, ce lieu a mauvaise réputation. Mais les rêves des enfants sont là. Ils ont rêvé d’une fanfare, de musique et de liberté. Ils l’ont fait.

CECILE HENRYON
Cabinets de curiosités modernes mis en scène avec des femmes chez elles, chaussées et entourées de leurs objets personnels découverts et assemblés le jour de la prise de vue par Cécile Henryon avec l’aide d’Alexandre Clément.