STUDIO HANS LUCAS
Wilfrid Estève
+33 6 80 03 99 89
wilfridesteve@gmail.com
www.hanslucas.com
︎
ANNE HOLLANDE,
ARIÉ BOTBOL,
BÉNÉDICTE VAN DER MAAR, DOMINIQUE SECHER
ANNE HOLLANDE
C’est la découverte de la Beauté qui a guidé mes premiers pas de photographe : le Salar d’Uyuni Bolivie ou je suis retournée dix ans après. L’empathie avec les gens au cours de mes voyages a été le catalyseur. Certains moments sont un cadeau. Ainsi de notre rencontre avec Ollie ET Willy a Tutwiler, Mississippi en 2013. L’histoire du Sud nous ramène aux petites histoires comme celle de Payday, Alabama. C’est ce que l’Amérique est aussi, hors de New York et ses clichés (la femme au cochon) ou hors de Washington et son fameux ‘‘Cherry Blossom Festival’’.
Pour ‘‘sortir’’ du rêve américain Cuba a été notre échappatoire. La nuit on ment à Cuba, tout est beau. Depuis 2007 j’ y suis revenue rencontrer des dissidents et des artistes. Jusqu’après la mort de Fidel.
ARIE BOTBOL
Envie d’Ailleurs, en Vies d’Ailleurs...
On me dit coloriste et humaniste, photographe de l’intime et de la mélancolie. Je me sens observateur, animé par l’envie de montrer les gens comme je les ressens.
Cuba : « 60 ans après, que reste-t-il de la révolution ? »
Le 24 février 2019, 8 millions de cubains votaient une nouvelle constitution. Elle reconnaît l’économie de marché, la propriété privée et les investissements étrangers, sans toutefois renoncer à l’objectif d’une société communiste. Mais les héros de la Revolución continuent de fasciner les anciennes et les nouvelles générations. Les premières pour avoir défendu un autre idéal que celui du monde capitaliste. Les nouvelles, parce que la société et le système éducatif ne leur a pas trop laissé le choix.
BÉNÉDICTE VAN DER MAAR
Bénédicte questionne les gens en images, leurs rires, leurs souvenirs, la nostalgie, le combat, l’incertitude, l’habitude. Elle s’intéresse au quotidien des êtres humains croisés le long de ses voyages. La question de la fragilité, de l’inégalité et de l’éphémère font partie intégrante de sa photographie.
Elle traverse la Colombie bouleversée, ses rencontres avec les colombiens sont comme le
reflet et d’un caléïdoscope entre traditions, modernité, fêtes, vies déchirées et conflit interne. Elle recherche avant tout l’humanité pour aborder les transformations de nos sociétés.
DOMINIQUE SECHER
Le corps comme les objets peuvent être transformés selon des désirs et certains désirs peuvent se transformer en besoins. Gaël, 35 ans fétichiste est un adepte du Pony play depuis plus de dix ans. Il arbore un masque de cheval, son fétiche et son costume nous révèle une extension du masque. Dominique Secher cherche à associer l’étrange au banal et permet ainsi au spectateur de transcender l’ordinaire comme une expérience poétique d’une métamorphose.
C’est la découverte de la Beauté qui a guidé mes premiers pas de photographe : le Salar d’Uyuni Bolivie ou je suis retournée dix ans après. L’empathie avec les gens au cours de mes voyages a été le catalyseur. Certains moments sont un cadeau. Ainsi de notre rencontre avec Ollie ET Willy a Tutwiler, Mississippi en 2013. L’histoire du Sud nous ramène aux petites histoires comme celle de Payday, Alabama. C’est ce que l’Amérique est aussi, hors de New York et ses clichés (la femme au cochon) ou hors de Washington et son fameux ‘‘Cherry Blossom Festival’’.
Pour ‘‘sortir’’ du rêve américain Cuba a été notre échappatoire. La nuit on ment à Cuba, tout est beau. Depuis 2007 j’ y suis revenue rencontrer des dissidents et des artistes. Jusqu’après la mort de Fidel.
ARIE BOTBOL
Envie d’Ailleurs, en Vies d’Ailleurs...
On me dit coloriste et humaniste, photographe de l’intime et de la mélancolie. Je me sens observateur, animé par l’envie de montrer les gens comme je les ressens.
Cuba : « 60 ans après, que reste-t-il de la révolution ? »
Le 24 février 2019, 8 millions de cubains votaient une nouvelle constitution. Elle reconnaît l’économie de marché, la propriété privée et les investissements étrangers, sans toutefois renoncer à l’objectif d’une société communiste. Mais les héros de la Revolución continuent de fasciner les anciennes et les nouvelles générations. Les premières pour avoir défendu un autre idéal que celui du monde capitaliste. Les nouvelles, parce que la société et le système éducatif ne leur a pas trop laissé le choix.
BÉNÉDICTE VAN DER MAAR
Bénédicte questionne les gens en images, leurs rires, leurs souvenirs, la nostalgie, le combat, l’incertitude, l’habitude. Elle s’intéresse au quotidien des êtres humains croisés le long de ses voyages. La question de la fragilité, de l’inégalité et de l’éphémère font partie intégrante de sa photographie.
Elle traverse la Colombie bouleversée, ses rencontres avec les colombiens sont comme le
reflet et d’un caléïdoscope entre traditions, modernité, fêtes, vies déchirées et conflit interne. Elle recherche avant tout l’humanité pour aborder les transformations de nos sociétés.
DOMINIQUE SECHER
Le corps comme les objets peuvent être transformés selon des désirs et certains désirs peuvent se transformer en besoins. Gaël, 35 ans fétichiste est un adepte du Pony play depuis plus de dix ans. Il arbore un masque de cheval, son fétiche et son costume nous révèle une extension du masque. Dominique Secher cherche à associer l’étrange au banal et permet ainsi au spectateur de transcender l’ordinaire comme une expérience poétique d’une métamorphose.
ELISE LLINARES, GUILLAUME MUSSAU, HERVÉ CHATEL, JULIETTE PARISOT
ELISE LLINARES
Jaffa
Elise Llinares vit à Paris et travaille au bord de la Méditerranée.
Historienne de formation, elle ancre son travail photographique du côté du documentaire artistique. Elle explore les traumatismes de l’Histoire tels qu’ils s’inscrivent dans le paysage des villes méditerranéennes. Entre Histoire et mémoire.
De 2016 à 2018, elle a documenté la vie encore traditionnelle, profondément palestinienne, de Jaffa : des moutons, des chèvres ou des dindons dans les cours, du linge qui sèche dans les rues, des mosquées ouvertes. Elle y retourne en 2019 et voit que tout a disparu pour laisser la place à des immeubles de luxe sans mémoire. La gentri cation au sud de Tel Aviv a triomphé. La série Jaffa se révèle aujourd’hui être un travail d’archives.
GUILLAUME MUSSAU
Mon travail autour de l’humain au travail passe par une étape particulière dans l’univers de la mode, au travers de l’observation des moments décalés ou une attention particulière sur la matière.
HERVÉ CHATEL
Gardian « un choix de vie ».
A quelques kilomètres de Montpellier, le mistral balaye cette terre sauvage habitée de chevaux à la robe gris clair, lorsque « Benben » 25 ans se lève tôt pour commencer sa longue journée. Il aide ses parents, s’occupe d’une cinquantaine de chevaux, entretien la manade. Depuis tout petit il est passionné par la nature et les animaux et pour rien au monde il ne changerait de vie. Les vacances, lui il ne connaît pas, c’est un gardian. Mais pour combien de temps ce mode de vie va-t-il encore perdurer, avec le réchauffement climatique la Camargue risque de disparaître sous les eaux.
JULIETTE PARISOT
Juliette Parisot appréhende les sujets qu’elle explore avec une approche graphique en gros plan. Durant les éditions du Festival de musique électronique Nuits sonores à Tanger, au Maroc, elle révèle par ses plans sérés l’abandon et la fusion des corps. La série Marchands de sable regroupe des photographies de vendeurs ambulants sur les plages estivales de Méditerranée. Les hommes disparaissent sous la marchandise, deviennent invisibles et perdent leur identité, en écho à leur précarité.
Jaffa
Elise Llinares vit à Paris et travaille au bord de la Méditerranée.
Historienne de formation, elle ancre son travail photographique du côté du documentaire artistique. Elle explore les traumatismes de l’Histoire tels qu’ils s’inscrivent dans le paysage des villes méditerranéennes. Entre Histoire et mémoire.
De 2016 à 2018, elle a documenté la vie encore traditionnelle, profondément palestinienne, de Jaffa : des moutons, des chèvres ou des dindons dans les cours, du linge qui sèche dans les rues, des mosquées ouvertes. Elle y retourne en 2019 et voit que tout a disparu pour laisser la place à des immeubles de luxe sans mémoire. La gentri cation au sud de Tel Aviv a triomphé. La série Jaffa se révèle aujourd’hui être un travail d’archives.
GUILLAUME MUSSAU
Mon travail autour de l’humain au travail passe par une étape particulière dans l’univers de la mode, au travers de l’observation des moments décalés ou une attention particulière sur la matière.
HERVÉ CHATEL
Gardian « un choix de vie ».
A quelques kilomètres de Montpellier, le mistral balaye cette terre sauvage habitée de chevaux à la robe gris clair, lorsque « Benben » 25 ans se lève tôt pour commencer sa longue journée. Il aide ses parents, s’occupe d’une cinquantaine de chevaux, entretien la manade. Depuis tout petit il est passionné par la nature et les animaux et pour rien au monde il ne changerait de vie. Les vacances, lui il ne connaît pas, c’est un gardian. Mais pour combien de temps ce mode de vie va-t-il encore perdurer, avec le réchauffement climatique la Camargue risque de disparaître sous les eaux.
JULIETTE PARISOT
Juliette Parisot appréhende les sujets qu’elle explore avec une approche graphique en gros plan. Durant les éditions du Festival de musique électronique Nuits sonores à Tanger, au Maroc, elle révèle par ses plans sérés l’abandon et la fusion des corps. La série Marchands de sable regroupe des photographies de vendeurs ambulants sur les plages estivales de Méditerranée. Les hommes disparaissent sous la marchandise, deviennent invisibles et perdent leur identité, en écho à leur précarité.
LAURENCE KOURCIA, LAURENT FERRIERE,
PÉNÉLOPE THOMAIDI, VIRGINIE MERLE, YOUNESS MILOUDI
LAURENCE KOURCIA
Origine Séfarade
Mon travail fait souvent écho à mon parcours personnel, cependant mon objectif est d’en saisir la dimension universelle. Je m’attache aux détails, aux attitudes, à ce qui dé nit le comportement humain et nous invite à mieux comprendre l’autre.
Ici je présente un extrait de ma série Origine Séfarade. C’est un travail sur la double culture, l’identité, la mémoire commune, le lien. Ni croyante, ni pratiquante, à la mort de ma grand mère j’ai ressenti la nécessité d’entreprendre un voyage intime à l’intérieur de ma communauté, d’aller vers d’autres à la rencontre de mes racines.
LAURENT FERRIERE
Dans les Pyrénées entre le Pays basque, la spiritualité de Lourdes ou les plages à surfeurs des Landes, Laurent Ferriere est un adepte de la lenteur photographique, de la « rural street ». C’est le temps de la campagne et de la montagne pour oublier sa montre, le droit de se ‘‘perdre’’, de voir un vol joyeux d’étourneaux ou le rythme placide d’un troupeau dans la brume en estive.
PÉNÉLOPE THOMAIDI
Life Twists
Pulcheria, jeune artiste grecque, s’est reconvertie en éleveuse de bétail, dans le nord de la Grèce avec son compagnon. Life Twists est une série qui mêle surprise et admiration
pour l’engagement à construire un mode de vie en relation directe avec la nature où la vie et la mort sont réconciliés.
Dans sa pratique personnelle, Pénélope Thomaidi développe des projets à long terme, explorant des questions sociales et environnementales. Intéressée à la relation entre les peuples et leurs territoires elle met souvent l’accent sur des sujets liés à l’autodétermination, à la mémoire et à la résistance.
VIRGINIE MERLE
Hors-saison
Trouville, Deauville, Cabourg, Houlgate, en hiver...
Cette série est réalisée en argentique avec un appareil lomographique moyen-format. À travers ce boitier à la simplicité apparente qui rappelle les premiers appareils photos amateurs ludiques, on y retrouve le charme désuet des stations balnéaires du début de siècle dernier. On imagine alors âner mélancoliquement aristocrates et écrivains célèbres... Loin du brouhaha de nos étés contemporains, où ce hors-saison nous transporte également hors du temps.
YOUNESS MILOUDI
PerseFornia
Pendant plusieurs mois, je suis allé à la rencontre de cette jeunesse underground de Téhéran, a n de comprendre et documenter leur quotidien, dans un pays où la société est asphyxiée par les sanctions économiques et les lois de la république islamique, cette jeunesse se fait sa propre révolution silencieuse, qui s’exprime souvent à travers l’art et la culture, en bravant au quotidien les interdits.
Photographe documentaire et social, ses clichés anthropologiques sont tournées vers l’homme dans son élément socioculturel, une manière pour lui de raconter le monde, le sien, et celui de l’autre, l’étranger.
Origine Séfarade
Mon travail fait souvent écho à mon parcours personnel, cependant mon objectif est d’en saisir la dimension universelle. Je m’attache aux détails, aux attitudes, à ce qui dé nit le comportement humain et nous invite à mieux comprendre l’autre.
Ici je présente un extrait de ma série Origine Séfarade. C’est un travail sur la double culture, l’identité, la mémoire commune, le lien. Ni croyante, ni pratiquante, à la mort de ma grand mère j’ai ressenti la nécessité d’entreprendre un voyage intime à l’intérieur de ma communauté, d’aller vers d’autres à la rencontre de mes racines.
LAURENT FERRIERE
Dans les Pyrénées entre le Pays basque, la spiritualité de Lourdes ou les plages à surfeurs des Landes, Laurent Ferriere est un adepte de la lenteur photographique, de la « rural street ». C’est le temps de la campagne et de la montagne pour oublier sa montre, le droit de se ‘‘perdre’’, de voir un vol joyeux d’étourneaux ou le rythme placide d’un troupeau dans la brume en estive.
PÉNÉLOPE THOMAIDI
Life Twists
Pulcheria, jeune artiste grecque, s’est reconvertie en éleveuse de bétail, dans le nord de la Grèce avec son compagnon. Life Twists est une série qui mêle surprise et admiration
pour l’engagement à construire un mode de vie en relation directe avec la nature où la vie et la mort sont réconciliés.
Dans sa pratique personnelle, Pénélope Thomaidi développe des projets à long terme, explorant des questions sociales et environnementales. Intéressée à la relation entre les peuples et leurs territoires elle met souvent l’accent sur des sujets liés à l’autodétermination, à la mémoire et à la résistance.
VIRGINIE MERLE
Hors-saison
Trouville, Deauville, Cabourg, Houlgate, en hiver...
Cette série est réalisée en argentique avec un appareil lomographique moyen-format. À travers ce boitier à la simplicité apparente qui rappelle les premiers appareils photos amateurs ludiques, on y retrouve le charme désuet des stations balnéaires du début de siècle dernier. On imagine alors âner mélancoliquement aristocrates et écrivains célèbres... Loin du brouhaha de nos étés contemporains, où ce hors-saison nous transporte également hors du temps.
YOUNESS MILOUDI
PerseFornia
Pendant plusieurs mois, je suis allé à la rencontre de cette jeunesse underground de Téhéran, a n de comprendre et documenter leur quotidien, dans un pays où la société est asphyxiée par les sanctions économiques et les lois de la république islamique, cette jeunesse se fait sa propre révolution silencieuse, qui s’exprime souvent à travers l’art et la culture, en bravant au quotidien les interdits.
Photographe documentaire et social, ses clichés anthropologiques sont tournées vers l’homme dans son élément socioculturel, une manière pour lui de raconter le monde, le sien, et celui de l’autre, l’étranger.